Lectures de voyage : le Québec.

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Comme je l’ai déjà dit j’aime beaucoup le Québec. J’aime donc lire des livres qui ont pour décor cette belle province canadienne. Je vous propose un récit, une biographie, un roman historique, un roman policier et un magazine.

 « Il suffit d’y croire », de Laurence Ink.

Cela fait pas mal d’années que j’ai lu ce livre pour la première fois. Depuis je l’ai relu à plusieurs reprises, et c’est lui que j’ai emporté dans ma valise lors de mon dernier voyage au Québec.

C’est un récit où Laurence Ink, jeune Parisienne diplômée de Sciences-Po, raconte sa première rencontre avec le Québec. Partie avec des amis elle fait la connaissance de Claude qui deviendra son compagnon. Il va lui faire découvrir la vie de trappeur dans la solitude glacée de l’hiver canadien. Au coeur de la forêt boréale elle va apprendre à se débrouiller seule, et surtout elle va faire un voyage intérieur qui lui permettra de mieux se connaître. Elle finira par rester vivre au Québec avec Claude, et ensemble ils vont gérer une pourvoirie.

Voici quelques extraits.

      » Après une bonne heure de marche, nous arrivâmes au petit plan d’eau retenu par un barrage, barrière de boue et de branchages savamment entrelacés par les castors. L’un d’eux était venu nous observer, tandis que Claude, avec une adresse me semblant magique, faisait siffler sa ligne dans les airs pour sécher la mouche avant de la déposer délicatement à la surface de l’eau. »

      » Il faisait un beau ciel clair et dégagé, la neige resplendissait sous le soleil mais le thermomètre indiquait – 28° et le vent soulevait sur le lac des tourbillons de poudre. « 

 « J’ai entendu pleurer la forêt », de Françoise Perriot.

Ce livre est la biographie de Michel Pageau. Ce Québecois né en 1940 vit dans la région d’Abitibi. Dès son plus jeune âge il est attiré par la nature sauvage et les animaux. Il devient trappeur jusqu’au jour où il ne supporte plus de tuer des animaux et se débarrasse de ses pièges. Il décide de fonder un refuge chez lui où il reçoit tous les animaux de la forêt qui sont blessés ou orphelins. Sa fille Nathalie est en train de prendre la relève car Michel prend de l’âge et a des problèmes cardiaques.

C’est une très belle histoire décrivant un homme authentique au grand coeur.

Voici le lien vers le refuge de Michel Pageau : http://www.refugepageau.ca/

 « Au bout des longues neiges », de Jean-Côme Noguen.

Cette histoire commence en Irlande au moment de la grande famine qui a poussé de nombreux Irlandais à migrer vers l’Amérique. La plupart sont allés aux Etats-Unis mais ce que l’on sait moins c’est que certains ont choisi d’aller au Canada et se sont installés au Québec.

Ce roman met en scène Finnian O’Connel, 12 ans, et sa famille. Après avoir traversé l’Atlantique ils vont devoir parcourir une partie du Québec pour s’installer sur le terrain qui leur a été alloué afin d’y construire leur ferme. Bien sûr ce sera l’occasion de nombreuse aventures.

Ce roman est classé « jeunesse » à cause de l’âge du héros principal, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire. C’est une belle escapade dans le Québec sauvage du XIXème siècle.

Voici un extrait.

      » Peu à peu la vie s’installait, précaire encore, mais chaque jour améliorée par les efforts de tous. Prudence O’Connel et ses filles s’évertuaient à accumuler des provisions pour les rudes mois en perspective. Tout ce qui pouvait se conserver sur des claies, derniers fruits sauvages, herbes mises à sécher, était minutieusement entreposé. Les viandes et les poissons fumés au bois de hêtre donnaient à espérer qu’on ne mourrait pas de faim, même si les jours d’abondance n’étaient pas pour bientôt. « 

« Nature morte », de Louise Penny.

En général je n’aime pas les romans policiers. Mais il y a des exceptions. Comme toujours pour moi le lieu où se déroule l’action est primordial. Les livres de Louise Penny se situent au Québec mais dans la partie anglophone de cette province largement francophone. Cela se passe dans le charmant et paisible petit village (imaginaire) de Three Pines.

Un dimanche d’automne la découverte dans la forêt du cadavre de Jane Neal bouleverse la petite communauté. Qui pouvait souhaiter la mort de cette enseignante à la retraite respectée et aimée de tous ?

Il s’agit ici du premier volet des enquêtes de l’inspecteur-chef Armand Gamache. Ce n’est pas un thriller plein d’action mais un livre où la finesse, la psychologie et l’humour se côtoient.

Québec, le mag.

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Ce magazine parait 4 fois par an ( à chaque saison). Cela permet de s’immerger au coeur du Québec au travers de magnifiques photos et d’articles intéressants.

Si vous voulez le feuilleter voici le lien : http://www.quebeclemag.com/

7 réflexions sur “Lectures de voyage : le Québec.

  1. Bonjour ma chère Nadine, d’après tes mots, je sens que tu as ce pays très à coeur et comme je te comprends même si je ne connais pas. Merci de ces quatre magnifiques extraits. C’est si bien écrit que l’on doit vite être plongé dans l’histoire. Tu as beaucoup de trésors à nous faire découvrir dans plusieurs domaines. Merci pour le lien de la revue et je pense que cela va intéresser Maria-Lina qui, d’après ses photos, habite une belle région.
    Ton petit canard m’a fait sourire car j’en ai deux comme le tien mais avec d’autres couleurs 🙂
    Merci de ton merveilleux billet présenté avec beaucoup d’enthousiasme.
    Je te souhaite une douce journée plus belle que la nôtre.
    Gros bisous, ma chère amie ♥

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    • Merci ma chère Denise pour tes gentils mots. C’est amusant de penser que nous écrivions nos commentaires en même temps : toi sur mon blog et moi sur le tien.
      J’espère un jour pouvoir retourner au Québec. C’est vraiment magnifique. Peut-être iras-tu toi aussi.
      J’aime beaucoup mon petit canard en bois. De quelles couleurs sont les tiens ?
      Ici le Mistral est de plus en plus violent. Il s’engouffre dans les vêtements et donnent envie d’être au chaud à la maison.Passe un bon après-midi malgré le mauvais temps chez toi. Une tisane et un petit gâteau, voilà qui réconforte. Bisous.♥

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      • En effet, c’est amusant ces croisements de messages 🙂
        Pour le Québec, je ne pense pas y aller car Michel n’apprécie pas l’avion. Je me consolerais en regardant des photos… et j’espère que tu puisses y retourner un jour. Il y a tant à découvrir.
        Mes petits canards sont aussi en bois, l’un est un peu brun sur la tête et le corps vert émeraude. L’autre est noir avec du vert bouteille sur le corps. Cela fait longtemps que je les ai, ils ont déménagé avec nous.
        Le froid s’installe à nouveau avec du vent et la neige est tombée sur nos montagnes.
        Comme tu le dis, une tisane et un petit gâteau fait le plus grand bien. Protège toi bien de ce Mistral.
        Bisous chère Nadine ♥

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  2. Bonjour,
    Tu vois je ne connaissais pas ce magazine.
    Le Québec c’est long l’hiver là-bas tu sais. il y a une différence entre passer des vacances et vivre un hiver. (bien que cette année il soit doux).
    Les canards de bois, c’est culturel là-bas. j’ai les miens sur une étagère ici en Haute Provence.
    Je te souhaite une belle fin de semaine

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    • C’est vrai que le Québec me plait beaucoup, mais je pense que je ne supporterais pas un hiver aussi long avec des températures aussi basses. Tes canards en bois venus du Canada doivent être bien beaux. Belle fin de semaine à toi aussi.
      Je voulais juste te dire que j’espère que tu vas bien car, que ce soit dans tes billets sur ton blog ou ici sur le mien je te sens différente. Ce n’est peut-être qu’une impression. En tout cas ta visite m’a fait plaisir. Bonne soirée Elisa.

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